Guide de voyage Italie

L’Italie, pays d’exception en Europe, se distingue par sa diversité géographique : plages méditerranéennes, montagnes alpines au nord, collines des Apennins et îles paradisiaques (Sicile, Sardaigne). Son climat varie du méditerranéen (été chaud, hiver doux en bord de mer) à montagnard (neige dans les Alpes). La culture italienne, riche d’un héritage romain, médiéval et renaissance, se retrouve dans ses villes d’art (Rome, Florence, Venise, Naples, etc.) et dans ses 60 sites classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO (55 culturels). La gastronomie est réputée pour sa diversité régionale (pâtes, pizzas, fromages, vins, gelato…) : chaque région offre des spécialités uniques. Ce qui fait le charme de l’Italie, c’est aussi sa dolce vita – un art de vivre axé sur la convivialité, la famille et les moments de fête.

La sécurité générale est bonne, mais comme partout en zones touristiques il faut rester vigilant aux petits vols : « Les vols à la tire sont fréquents dans les grandes agglomérations, surtout dans les lieux et attractions touristiques, hôtels, gares, métros ou plages ». On recommande donc de surveiller toujours ses affaires (sacs fermés, objets de valeur discrets) et de prendre une assurance voyage pour couvrir d’éventuels frais médicaux ou de rapatriement. L’Italie est très accessible depuis la France : en avion avec de nombreux vols directs (Paris, Lyon, Nice – Rome, Milan, Venise, Naples…) opérés par Air France, ITA (ex-Alitalia), easyJet, Vueling, Transavia, Ryanair, Volotea…; en train (TGV Paris-Turin/Milan en ~5h) ou en voiture via les tunnels du Mont-Blanc et du Fréjus sur l’A7 (Lyon-Turin) et l’A8 (Nice-Gênes).

Quand partir en Italie ?

L’Italie se visite toute l’année, mais chaque saison a ses avantages. Le printemps et l’automne offrent des températures douces (15–25 °C) et un climat sec sur l’essentiel de la « botte ». Ce sont les meilleures saisons pour un grand tour : paysages fleuris, vendanges en automne et foules moins nombreuses. L’été (juin–août) est chaud et ensoleillé (35 °C possibles dans le sud), idéal pour la baignade et la vie nocturne (plages animées, festivals) mais il y a plus de touristes. L’hiver est frais au nord (ski dans les Alpes), plus doux au sud (10–15 °C en Sicile/Calabre), et hors-saison on profite de tarifs bas et du calme (musées, monuments moins fréquentés). Par exemple, on peut skier le matin dans les Dolomites et déjeuner en bord de mer en Sicile.

Conseil climatique : Le printemps (mars-mai) et l’automne (septembre-octobre) sont les périodes les plus agréables pour visiter la majorité des régions italiennes. L’été est parfait pour les plages et festivités, mais privilégiez le nord ou la côte en cas de forte chaleur. En hiver, les côtes méridionales (Calabre, Sicile, Sardaigne) restent agréables.

Les aéroports et compagnies aériennes

L’Italie compte plus de 70 aéroports, dont environ 20 gèrent plus d’1 million de passagers par an. Les plus fréquentés sont : Rome – Fiumicino (FCO), Rome – Ciampino (CIA), Milan – Malpensa (MXP), Milan – Linate (LIN), Milan – Bergame (BGY), Venise – Marco Polo (VCE), Naples (NAP), Bologne (BLQ), Florence (FLR), ainsi que ceux de Palermo (PMO), Catania (CTA), Turin (TRN), Bari (BRI), Olbia (OLB), Cagliari (CAG), Verone (VRN)… Ces aéroports desservent toutes les régions d’Italie. Par exemple, Fiumicino (Leonardo da Vinci) est le principal hub de Rome, tandis que Malpensa est le plus grand près de Milan.

Les liaisons France–Italie sont nombreuses. Depuis Paris (CDG/ORY) : vols directs vers Rome, Milan, Venise, Naple, Palerme, Cagliari… opérés par Air France, ITA (ex-Alitalia), Vueling, easyJet, Transavia, Volotea et Ryanair. Depuis Lyon et Marseille : Vueling, easyJet, Transavia et d’autres relient Milan, Rome, Palerme, etc. Depuis Nice : vols réguliers vers Rome et Naples (Air France, easyJet, ITA) et vers la Sardaigne (Air Corsica). Les compagnies low-cost françaises (easyJet, Transavia) et étrangères (Ryanair, Volotea) complètent ces lignes. Les temps de vol sont courts : environ 1h30 Paris–Rome, 2h Paris–Sicile, etc.

Location de voiture

Louer une voiture en Italie offre une grande liberté, surtout dans les régions rurales ou montagneuses. Le permis français est valide, et il faut présenter un contrat d’assurance responsabilité civile international (carte verte) pour circuler. Les véhicules de location sont obligatoirement équipés d’un triangle de sécurité et d’un gilet fluorescent.

• Coût : En 2025, la location d’une petite voiture économique coûte en moyenne ~36 € par jour (tarif constaté). Des offres commencent autour de 20–25 €/jour hors haute saison. Les prix varient selon la saison, la durée et la catégorie. Par exemple, selon Liligo, une voiture « économique » est autour de 36 €/jour, contre 54 €/jour pour une intermédiaire. Le carburant est cher (SP95 ~1,70 €/L, gazole ~1,60 €/L). Les péages autoroutiers sont fréquents (voir ci-dessous). Un point positif : l’essence est environ 5% moins cher qu’en France (SP95 à 1,706 € le litre).
• Code de la route : On roule à droite, limitations de vitesse classiques (50 km/h en ville, 90 km/h sur route, 130 km/h sur autoroute). Des radars automatiques sont fréquents, notamment sur autoroute. Il est fortement conseillé de respecter les panneaux, car les amendes sont élevées et entraînent le retrait immédiat du véhicule en cas d’infraction impayée.
• Péages et ZTL : Les autoroutes italiennes (« Autostrade ») sont souvent payantes. Pour traverser les Alpes depuis la France, comptez environ 30–50 € de péages (par exemple tunnel du Mont-Blanc ou du Fréjus). Des badges télépéage (Telepass) existent pour éviter les files (Bip&Go est compatible). En centre-ville, évitez absolument les ZTL (zones à trafic limité) marquées par des panneaux spécifiques : tout véhicule non autorisé y entrant est flashé et recevra une amende de 70 à 300 €. Ces zones se trouvent dans la plupart des centres historiques (Rome, Florence, Milan…) pour réduire la pollution. Si vous louez, sachez que le loueur répercutera cette amende sur vous en transmettant vos coordonnées.
• Avantages/Inconvénients : + Liberté totale de voyager à son rythme, d’explorer les villages isolés (par ex. les Pouilles ou la Sicile) et de transporter facilement bagages. – Coût élevé (location, carburant, péage, parking), circulation dense en ville, formalités pour l’assurance. Le stationnement est souvent payant, et il faut faire attention aux zones bleues/blanches.

Autres moyens de transport

L’Italie dispose d’un réseau de transports complet :

• Train : Idéal pour les grandes distances. Trenitalia (compagnie nationale) propose des trains régionaux, interurbains et à grande vitesse (Frecciarossa, Frecciargento) à tarifs souvent intéressants. La société privée Italo dessert aussi les grands axes (Milan–Rome, Venise–Naples…). Par exemple, le TGV Milan–Rome coûte autour de 30–60 € en avance, et la liaison Venise–Florence 20–40 €. Les trains « Frecce » filent à 300 km/h entre les villes. Le confort est élevé : sièges inclinables, wifi gratuit sur certains TGV, prises. À noter : gare Milan-Centrale, Rome-Tiburtina, etc. sont des hubs. Ce mode est pratique pour éviter la circulation et les ZTL en centre-ville.
• Bus : Très bon marché, idéal pour les liaisons régionales peu desservies par le train. Des compagnies comme FlixBus relient Rome, Milan, Naples, Bari, Palerme, etc. (trajets longue distance de nuit ou jour). Les bus locaux (autobus régionaux) couvrent villages et zones rurales (horaires parfois réduits en week-end/fériés). Le bus est moins confortable que le train (fauteuils moins larges) et plus lent, mais économique (un trajet Rome-Naples peut coûter ~15 € en bus vs 25–40 € en train).
• Avion intérieur : Moins utilisé sauf pour gagner du temps. Des compagnies (ITA, Volotea, Ryanair, Breeze Airways) assurent des vols entre grandes villes ou vers les îles (par ex. Rome–Sicile, Milan–Sicile, ou vers l’Adriatique/Pouilles). Un vol Rome–Cagliari prend ~1h15 et évite 10h de train. Attendez-vous à des frais bagages en sus. Utile surtout pour relier rapidement les îles ou le nord et le sud.
• Ferries et hydroptères : Incontournables pour visiter les îles. Des ferries réguliers relient la Sardaigne (Golfe de Gênes/ Civitavecchia à Olbia, Porto Torres), la Corse (Nice à Bastia, Gênes à Ajaccio), la Sicile (Naples/Palerme à Catane/Capo d’Orlando), Capri, Ischia, Elbe, etc. On distingue les navires modernes à grande capacité (battant pavillon international) et les bateaux rapides (hydroptère) entre îles proches. Par exemple, de Naples on peut prendre le ferry vers Capri en 45 min. Les tarifs varient (aller simple Sardaigne ~50–70€ par pers. + voiture), mais c’est souvent plus pratique que l’avion pour les bagages.

Les avantages du train/bus sont le confort et l’absence de stress au volant; ils sont très fiables. Le voiture reste roi pour découvrir les campagnes et petites routes côtières, mais en ville privilégiez le train ou la marche pour éviter les ZTL. Les transports intérieurs aériens permettent de relier vite des régions éloignées (par exemple la péninsule aux îles) mais coûteux hors promos.

Itinéraire 1 – Plages et côtes ensoleillées (7 jours)

Avec ses milliers de kilomètres de littoral, l’Italie offre de magnifiques plages. Cet itinéraire de 7 jours se concentre sur les rivages ensoleillés du sud et de la côte adriatique ou ligurienne. Au programme : mer turquoise, villages balnéaires et détente.

Jour 1 (nord – Riviera ligurienne) : Arrivée à Gênes (via avion ou train). Louez une voiture ou prenez un train régional vers les Cinque Terre (Monterosso, Vernazza, Manarola…). Randonnez sur le sentier côtier ou lézardez sur la plage de Monterosso. Nuit à Levanto ou La Spezia.
Jour 2 (Ligurie) : Visite de Manarola et Corniglia. Empruntez la « Via dell’Amore » (le sentier à flanc de falaise). Baignade dans les criques. Trajet en train jusqu’à Portofino en fin de journée. Nuit à Portofino ou Rapallo.
Jour 3 (Ligurie → Toscane) : Matinée plage à Paraggi (près de Portofino). Puis route vers La Spezia et en train vers Pise pour visiter la tour et la cathédrale. Nuit à Pise ou Lucques.

Jour 4 (Toscane – Côte Tyrrhénienne) : Direction Livourne puis ferry (1h) vers Île d’Elbe. Journée plage à Capoliveri ou Portoferraio. Nuit en hôtel 2* ou B&B dans l’île.
Jour 5 (Île d’Elbe → Côte amalfitaine) : Retour au continent, route vers Rome si vous voulez faire étape (1 nuit optionnelle) ou poursuivre vers Naples. Depuis Naples, route vers la Côte Amalfitaine (Positano ou Amalfi). Nuit à Positano (budget moyen) ou Fuoco d’Autore (hostel) pour petit budget.
Jour 6 (Côte Amalfitaine) : Journée plage sur la côte (Spiaggia Grande à Positano, plage du Duoglio à Ravello) et visite des villages perchés. Pour la baignade en mer, préférez Positano ou Vietri sul Mare. Nuit sur place.
Jour 7 (Côte Amalfitaine) : Excursion possible au Vésuve (vue sur golfe de Naples) ou baignade à Capri (accessible en ferry de Positano). Retour vers Naples/Gênes selon vol retour.

Incontournables : Les villages colorés des Cinque Terre et leurs sentiers côtiers; les plages de sable noir de Portofino; les eaux limpides de l’Île d’Elbe; la route panoramique de la Côte Amalfitaine (Positano, Amalfi, Ravello)【73†】; l’ambiance méditerranéenne du Sud (focaccia, gelato sur la plage).

Transports entre étapes : Trains (Levanto-Manarola-Portofino-Pise-La Spezia), ferries (Livourne–Elbe, Positano–Capri), voiture (recommandée en Toscane et côte amalfitaine). Par exemple, Monte-Carlo de Portofino est bien desservie en train, tandis que la Côte Amalfitaine s’explore mieux en voiture ou bus locaux (connexions Amalfi-Ravello).

Hébergements (6 nuits) :

• Budget éco : Auberges de jeunesse ou B&B bon marché (ex. Ostello Brikette à Monterosso, B&B low-cost à Elbe, petites pensions à Positano) ~30–50 €/pers/nuit. Repas simples : panini ou pizza à emporter (~3–6 €), trattoria locale (~10–15 € plat principal).
• Budget moyen : Hôtels 3* ou maisons d’hôtes (« albergo diffuso ») (~70–100 €/ch double). Repas au restaurant (pâtes fraîches, fruits de mer) ~15–25 €/pers par repas. Incontournables : un dîner à base de pesce (poissons) sur le port.

Itinéraire 2 – Culture et patrimoine (6 jours)

Ce circuit s’adresse aux passionnés d’art et d’histoire. Il parcourt les grandes villes d’Italie du centre et du nord, riches en musées et monuments anciens.

Jour 1 (Rome antique) : Arrivée à Rome (FCO). Visitez le Colisée (réservez une visite guidée avec accès à l’arène) et le Forum Romain (basilique, temple). Nuit à Rome (auberge Ostello Bello (éco) ou hôtel 3* quartier Trastevere).
Jour 2 (Rome chrétienne) : Cité du Vatican (Musées, Chapelle Sixtine, basilique Saint-Pierre) dès 8h pour éviter la foule. L’après-midi, balade au Panthéon, Piazza Navona et Fontaine de Trevi. Nuit à Rome.

Jour 3 (Florence Renaissance) : Train matinal vers Florence (1h30). Découvrez la Galerie des Offices (tickets coupe-file fortement conseillés), le Duomo de Florence et le Ponte Vecchio. L’après-midi, vue du Palazzo Pitti et des jardins de Boboli. Nuit à Florence (auberge ou petit hôtel 3*).
Jour 4 (Pise et Sienne) : En voiture de location ou excursion, arrêtez-vous à Pise (Tour penchée et Campo dei Miracoli). Puis filez vers Sienne (visite de la Piazza del Campo et de sa cathédrale). Nuit à Sienne ou dans le Chianti.

Jour 5 (Venise) : Train vers Venise (2h). Visite de la place Saint-Marc (Basilique, Palais des Doges). Balade dans les ruelles et sur le Grand Canal (vaporetto). Nuit à Venise (hébergements studios ou pension 2* sur Cannaregio).
Jour 6 (Padoue et retour) : Matinée à Padoue (Scrovegni, cafés du Prato della Valle). Retour en train à Paris ou prolongement éventuel.

Incontournables : Le Colisée et le Forum à Rome; le Vatican et le Panthéon; le Duomo, le David (Galerie de l’Accademia) et la Piazza della Signoria à Florence; la Place Saint-Marc et le Grand Canal de Venise; Sienne et sa célèbre course de chevaux du Palio; Pompéi (événement alternative).

Transports : Trains à grande vitesse (Paris–Turin/Milan/Turin–Rome/Venise, etc.) pour les liaisons longues. Intercités régionaux et bus dans les collines toscanes. Entre Florence-Pise-Sienne, la voiture offre plus de liberté (payant en ZTL pour Pise/Sienne). À Venise, tout se fait à pied ou en vaporetto (moto-boat).

Hébergements :

• Budget éco : Auberges de jeunesse ou B&B familiaux (ex. plus auberge « Generator Rome », petit hôtel 2* Florence, Ostello San Giovanni à Venise) ~25–50 €/pers.
• Budget moyen : Hôtels 3* en centre-ville (ex. au cœur de Rome Trastevere, près du Duomo à Florence) ~60–100 €/pers.
  Repas au budget éco : panini aux marchés (1–3 €) ou pizzerias, tandis qu’en moyen vous opterez pour trattorias (pâtes et antipasti 15–20 € par pers). N’oubliez pas une glace artisanale (gelateria) après la visite du Colisée ou du Duomo.

Itinéraire 3 – Ambiance festive et jeunes (5 jours)

Ce parcours branché est conçu pour des voyageurs dynamiques qui veulent allier visites touristiques et vie nocturne animée (bars, clubs, concerts, festivals).

Jour 1 (Milan branché) : Arrivée à Milan (MXP). Le jour, balade à la cathédrale du Duomo et à la Galleria Vittorio Emanuele. Le soir, découvrez les bars et clubs du quartier Navigli (apéros le long des canaux) et de Brera. Nuit à Milan (auberge ostello +, ou hôtel éco 2* proche de la gare).
Jour 2 (Florence underground) : Train pour Florence. Journée visite rapide (Duomo, galerie de l’Accademia). Soirée quartier San Niccolò (bars étudiants et pubs italiens). Nuit à Florence.

Jour 3 (Rome festif) : Train Rome (TGV 1h30). Visite du Colisée le matin, flânerie au Campo de’ Fiori. Soirée animée à Trastevere ou Testaccio (nombreux bars, clubs techno). Nuit à Rome.
Jour 4 (Sicile party) : Vol matinal vers Palerme ou Catane. Journée plage, soir explosion de tavernes et bars à Palerme (pizzas le soir). Nuit en Sicile (hostel central).
Jour 5 (La dolce vita) : Journée libre (shopping, plage ou visite libre). Retour vers l’Italie du nord ou vol retour.

Incontournables : Les quartiers jeunes et festifs : Navigli à Milan, San Lorenzo (Florence), Trastevere/Testaccio (Rome); plages-terrasses branchées (Positano, Palermo Mondello); festivals d’été (Ibiza à l’italienne : Siren Festival à Vasto, Time in Jazz en Sardaigne, etc.). Votre guide de bonnes adresses locales vous aidera à trouver des clubs de musique live et lounges animés.

Transports : Privilégiez train et avion intérieur pour gagner du temps (ex. vol Milan–Palermo). En ville, méfiez-vous des taxis tard le soir ; préférez Uber/ITA Taxi. Les bus de nuit existent (Milan-Rome, Rome-Palerme).

Hébergements :

• Éco : Auberges de jeunesse festives (ex. Ostello Bello Milano, Yellow Hostel à Rome, Madama Hostel à Palerme) ~20–35 €/nuit.
• Moyen : Petits hôtels 3* au centre (~60–80 €/nuit).
  Pour les repas, mêlez-vous à la jeunesse locale : pizzas al taglio, kebabs et piadina nocturnes (5–8 €), ou trattoria conviviale (20–30 € pour 2). Les cocktails « aperitivo » (17h-20h) vous permettent souvent de grignoter à volonté pour un prix fixe (10–15 €).

Tableaux pratiques

Informations pratiques pour les Français

• Documents de voyage : Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa. Une carte d’identité nationale valide suffit pour un séjour touristique jusqu’à 3 mois. Un passeport peut être conseillé si votre carte est périmée (même au-delà de sa validité officielle datant de 2004–2013). Ne conservez pas tous vos papiers sur vous : laissez l’original en lieu sûr (coffre d’hôtel) et prenez des copies.
• Monnaie & paiements : L’euro (€) est la devise unique. Les cartes bancaires Visa/Mastercard sont acceptées partout (restaurants, hôtels), mais ayez un peu de liquide pour les petits achats ou sites non équipés. Les distributeurs automatiques (« bancomat ») sont nombreux. Les Français bénéficient du roaming gratuit en Europe (pas de frais d’itinérance mobile) – pensez à vérifier votre forfait. Les pourboires sont optionnels en Italie (service souvent inclus dans l’addition), mais laisser 5–10% de manière discrète dans un café ou restaurant est apprécié pour le bon service. Le péage et les transports locaux se règlent par carte ou espèces (monnaies de petite valeur pratiques).
• Langue : L’italien est la langue officielle. En zones touristiques, beaucoup parlent au moins anglais de base, voire français (surtout dans le nord), mais ailleurs vous rencontrerez surtout des Italiens ne parlant pas français. Quelques mots de politesse (« Buongiorno, grazie, per favore ») facilitent les échanges.
• Santé & urgence : Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) recommandée (à demander 15 j avant auprès de votre CPAM). Elle permet une prise en charge des soins publics urgents au même tarif qu’un Italien. Souscrivez une assurance voyage couvrant frais médicaux et rapatriement (ambulance, hôpital). Les hôpitaux privés existent mais sans CEAM le règlement est à l’avance. Numéro d’appel d’urgence unique : 112 (police, pompiers, ambulance).
• Sécurité : Outre la vigilance contre la petite délinquance (pickpockets), évitez de laisser des objets de valeur visibles dans votre voiture, surtout sur la côte (vols au « pneu crevé » signalés). En cas d’incident (vol, perte de papiers), composez le 112 ou contactez le consulat français.
• Électricité & coutumes : Comme en France, la tension est de 230 V (prises européennes). Informez-vous sur les fêtes locales : par exemple, le Carnaval de Venise (février), la Fête du Palio (Sienne, juillet/août) ou le 25 avril (fête nationale italienne) peuvent entraîner des fermetures de commerces ou des festivités exceptionnelles. Le mode de vie est décontracté : les magasins ferment parfois entre 13h et 16h, et le dîner est pris tard (20h30–22h).